dimanche 27 mai 2018

Ainsi parla Rma, le fileur de temps... 53

Baillonde avait insisté pour porter la clochette. Elle seule avait appartenu à un malade. Si quelqu'un devait être malade ce serait lui. C'est ce qu'il pensait pendant qu'ils cheminaient sur la route de Diy. Riak trouvait la pèlerine bien agréable. La capuche rabattue sur le visage, le laissant dans l'ombre était une sécurité et dans la fraîcheur du matin, sa chaleur était appréciable. Elle avait compris ce que leur avait expliqué la soeur quand ils avaient croisé des villageois partant avec leurs outils en forêt. Le simple tintement de la clochette les avait fait s'écarter. Bemba n'aimait pas cette situation. La déesse blanche serait-elle contente ? Se faire passer pour des malades… cela pouvait apporter le mauvais oeil. Mitaou fermait la marche. Elle avait reçu de la part de la soeur, le plus beau des cadeaux, un jeu de plaquettes de bois gravées. Sur chacune d'elles, il y avait les indications nécessaires pour réciter les offices. La situation la dépassait complètement. La déesse blanche menait Riak où elle voulait qu'elle soit. Aucun homme ne pourrait s'y opposer. Elle avait décidé de ne plus s'inquiéter. Les hommes ne pouvaient rien, seuls les dieux pouvaient vaincre d'autres dieux. Elle n'était rien ou presque. Aujourd'hui son seul pouvoir était de faire ce qu'elle savait faire du mieux qu'elle pouvait. Elle marchait ainsi l'âme en paix.
La route de Diy était balisée ce qui la rendait facile à suivre. La soeur leur avait expliqué les règles. Il fallait être discret et capable de laisser passer les gens normaux en se mettant sur le côté. Il ne fallait pas entrer dans un village et encore moins dans une ville. La route de Diy évitait tous les lieux un peu trop fréquentés. Certains sur la route avaient de l'argent ce qui leur rendait la vie à la fois plus facile car ils ne dépendaient pas de la charité et à la fois, plus dangereuse. Ceux qui faisaient la route, se battaient pour survivre. Déjà leurs pèlerines neuves allaient attirer l'attention. Il était préférable qu'ils ne se mélangent pas aux autres groupes. Quand Riak avait interrogé la soeur sur l'âge de cette route, elle avait avoué son ignorance. Elle avait révélé que les seigneurs ne connaissaient pas le woz. Ils en avaient découvert l'existence qu'après la conquête. C'est eux qui avaient durci les règles pour les pèlerins et ils n’hésitaient pas à tirer une flèche sur ceux qui se faisaient remarquer.
La première journée fut tranquille. Ils étaient seuls sur la route qui cheminait dans les bois. Ils ne virent personne. Grâce aux provisions données par la soeur, ils ne manquèrent de rien. Quand arriva le soir, ils découvrirent une maison d'accueil bien différente de la veille. Une espèce de dragon revêche officiait à l'accueil. Sa première question porta sur l'argent. Avec de belles pèlerines comme cela, ils devaient en avoir. Ce fut la consternation dans le groupe. Baillonde s’était fait délester de ses pièces par les renégats. Riak, Bemba et Mitaou, dépendant du temple, n’en avaient jamais eues. Seul Jirzérou avait quelques pièces sur lui. Mais il était Tréïbénalki et on lui devait l’accueil. C’est ce qu’il exprima fermement à la grande femme maigre au visage osseux qui leur faisait face.
   - Écoute-moi bien, espèce de comique ! Tréïbenmachin ou pas, ici tu payes, tu manges, tu payes pas, tu fous le camp.
Alors qu’elle disait cela, deux gigantesques gaillards armés de gourdins apparurent dans la pièce. Ils n’eurent pas le temps d’intervenir. Jirzérou avait rejeté la pèlerine et avait sorti son couteau.
   - Tu insultes la déesse !
L’apparition de cette espèce de spectre blanc figea un instant l’action des sbires de la femme. Ils se remirent en mouvement alors que Bemba et Riak entraient en action. Bemba, attrapant le balai qui trainait, attaqua un des assaillants. Riak en deux gestes avait désarmé l’autre en le blessant à la main et lui avait mis la dague sous la gorge.
   - Ça suffit ou je l’égorge !
L’autre garde fut décontenancé et ne vit pas arriver le coup de balai qui l’assomma.
    - Ces balais ne sont pas solides, dit Bemba en jetant son arme improvisée qui avait cassé sous l’impact.
La femme était devenue pâle et sans voix.
   - Allons ! Allons ! On ne va pas se disputer pour ça !
La voix était grave et tranquille, pleine de bonhomie. Tout le monde se tourna vers son porteur. Un bon gros homme, à l’air avenant, venait de faire son entrée.
   - Ma femme est un peu nerveuse depuis qu’un groupe de pèlerins nous a volés… Mais je vois bien que vous n’êtes pas comme eux. Accueillir un Tréïben qui se réclame de sa déesse est chose rare.
L’homme continua ainsi à parler de leur vie tout au service du chemin de Diy, de la joie d’accueillir des gens sensés comme eux dont on voyait tout de suite l'honnêteté. La tension retomba comme par miracle. Les gardes disparurent sans demander leur reste. La femme s'éclipsa pour revenir avec les bras chargés de victuailles. Le repas fut somme toute, joyeux et bien arrosé. C’est un peu en titubant qu’ils se dirigèrent vers le dortoir que leur montra le maître de maison qui n’avait pas cessé de parler, les soulant de paroles autant que de vin.
Baillonde s’effondra sur un des grabats sans même se déshabiller. Mitaou s’éloigna un peu pour dire un office. Jirzérou, qui avait le vin triste, pleurait sur son sort. Riak repéra une alcôve dans un des coins de la pièce. Cela lui évoqua la grotte au toit effondré et sa rencontre avec les bayagas. Elle s’endormit très vite. Le vin qu’elle avait bu lui tournait la tête.
Riak rêva. Elle était dans une grande maison, plus grande que toutes les maisons qu’elle avait déjà vues. Elle errait de pièce en pièce. Certaines étaient petites, emplies de choses simples qu’elle reconnaissait. Il y avait là le quotidien de ce qu’elle avait vécu dans la montagne. D’autres étaient plus grandes, peuplées de gens immobiles, silhouettes floues sur lesquelles elle n’arrivait pas à mettre de visage. Pourtant elle savait qu’elle les avait déjà vues. Et puis elle les vit. Les bayagas peuplaient des pièces entières. Ils étaient de toutes les couleurs. Contrairement à ce qu’elle voyait la nuit, ils avaient des formes verticales aux teintes chatoyantes. Ils brillaient. C’était une véritable foule parmi laquelle, elle se glissa, évitant le contact le plus qu’elle pouvait. D’évitement en évitement, elle s'aperçut qu’ils la guidaient, en ne lui laissant qu’un passage. C’est alors qu’elle entra dans la plus grande pièce qu’elle puisse imaginer. Les bayagas formaient maintenant un mur de part et d’autre d’un chemin dégagé. Au fond, assis sur un siège brillant, la silhouette noire était assise et semblait l’attendre. Riak s’arrêta un instant entre les deux portes. Elle vit qu’elles étaient de pierre gravée. Elle pensa : “Comme un tombeau”. Derrière elle, il y eut comme une clameur et elle se sentit pousser vers l’avant. Elle s’avança droite et fière pour affronter l’ombre noire qui brillait sur son siège doré. Quand elle ne fut plus qu’à quelques pas, l’ombre se leva et tira son arme de son fourreau. Riak dégaina sa dague, prête à se battre. Dans sa gorge roulait un son, comme le grondement d’un tremblement de terre : “ Barrrrr Loka !”
Alors tout alla très vite. Les bayagas s’évanouirent, la maison immense disparut en un éclair, des silhouettes sombres, au souffle rauque, attaquèrent. Riak évita les haches, planta, trancha, déchira, coupa, dans une danse de mort au rythme effréné, qui ne s’arrêta que quand elle planta sa dague dans la dernière, l’épinglant au mur comme on épingle un insecte. Le cri la réveilla.
Mitaou hurlait à perdre haleine. Bemba sauta sur ses pieds. Une petite lanterne éclairait une scène qu'elle trouva incompréhensible. Le chaos semblait régner. Elle alluma des bougies et prit la mesure de ce qui se passait. Jirzérou dressé sur son séant avait encore le regard aviné. Bemba prit Mitaou dans les bras comme on prend un enfant et entreprit de la calmer. Riak regardait autour d'elle la scène que la lumière dansante des bougies éclairait. Ils s'étaient fait attaquer. Un homme près de la porte agonisait en convulsant. À côté, un autre tentait vainement de remettre ses boyaux à leur place. Plus près d'elle, dans une mare de sang, baignait un homme égorgé. Elle se retourna prenant conscience de son bras toujours levé. Elle tenait la poignée de sa dague. La femme revêche était accrochée au mur, transpercée à hauteur du cœur. Riak tira sur la dague. La femme glissa jusqu’au sol. Le dernier agonisant s’était couché gémissant de plus en plus faiblement. Mitaou pleurait à chaudes larmes sur l’épaule de Bemba.
Jirzérou murmura :
   - Par la déesse !
Il se leva examina la situation et demanda :
   - Qu’est-ce qui s’est passé ?
Bemba tout en consolant Mitaou, répondit :
 - Ils nous ont attaqués... Ces salauds nous ont attaqués. Il a voulu nous endormir avec son repas et son pinard et il a failli réussir. Heureusement que Riak veillait et que Mitaou dormait en travers de son lit.
Jirzérou regarda le grabat à côté de la porte. Il vit le coup de hache à l’endroit où aurait dû être la tête de Mitaou. Il prit conscience des armes par terre. Il reconnut les deux sbires et le maître de maison. Il regarda Riak qui avait le regard un peu vide et qui essuyait machinalement la lame de sa dague à la robe de la femme affalée au sol.
   - On ne peut pas rester ici, dit-il. Il faut partir avant le jour. Heureusement, la maison est assez loin du village. On n’a pas dû entendre les cris.
   - Il n’y a que Mitaou qui a crié, dit Riak. Ces porcs n’ont pas eu le temps. J’ai vu une sorte de cave en arrivant. On va les mettre là. Et on nettoiera un peu…
Pendant que Mitaou sanglotait encore doucement, les trois autres traînèrent les corps vers la cave et lavèrent à grande eau le sol. Quand Riak réussit à ouvrir la porte, une odeur putride les accueillit. Ils inspectèrent la cave, jurant en découvrant des squelettes entassés.
   - Et bien, on va les mettre avec les autres…
   - Regarde celui-là… il n’a que quelques semaines...
Une fois la porte refermée, ils mirent des fagots devant, jusqu’à la rendre invisible. Dans la maison, ils trouvèrent beaucoup de vêtements, de l’argent, des bijoux et de nombreux autres effets comme des armes.
    - Équipons-nous, dit Bemba. Ça rendra le chemin plus facile.
L’aube pointait à peine qu’ils étaient partis. Bemba menait la marche. Elle avait hâte de s’éloigner. Elle entraînait Mitaou qui ne cessait de répéter combien la hache l’avait manquée de peu. Elle en tremblait encore. Jirzérou se répétait qu’il n’avait rien vu venir et qu’il était nul. Il se posait des questions sur son rôle en tant que Tréïbénalki. La Bébénalki ! Elle, elle assurait ! Et tout ça avec juste une dague ! Il regrettait son bateau. Il n’aimait cette forêt. On n’y voyait rien. Pour lui le danger pouvait être partout. Le chemin serpentait sans arrêt. Ce fut pire quand ils pénétrèrent dans un bois de sapins. La lumière y était pauvre. Il se sentit étouffer. Sur les aiguilles qui abolissaient les bruits de pas, le silence devint plus pesant encore.
Baillonde avançait tête baissée, portant la clochette. La capuche très rabattue, il n’était qu’une silhouette progressant sans qu’on puisse savoir si on avait affaire à un homme ou à une femme. Il s’en voulait beaucoup d’avoir failli à sa mission. À l’heure qu’il était, ils auraient dû être à Nairav. Au lieu de cela, ils se traînaient dans des bois hostiles. Il s’interrogeait aussi sur la personnalité de Riak. Une “cheveux blancs” qui se battait comme un guerrier ne pouvait quand même pas devenir la prochaine grande prêtresse !
Riak marchait comme une automate. Où était l’enfant de la montagne partant s’amuser avec Koubaye ? Elle se rêvait princesse et elle était devenue guerrière. Ils marchaient depuis le matin en silence ou presque. Seule Mitaou marmonnait des paroles que Riak n’écoutait pas. Bemba la tenait par la main. Elle avait pris un solide bâton et plusieurs poignards et marchait d’un bon pas. Jirzérou devant Riak avait les épaules rentrées et la démarche voûtée. Riak le sentait inquiet et mal à l’aise. Quand ils entrèrent sous les sapins, elle perçut le changement. Le silence devint plus présent. Les oiseaux eux-mêmes semblaient avoir déserté ce lieu. À la limite de son champ de vision, elle perçut des éclats lumineux. Elle pensa immédiatement aux bayagas. Ils étaient là dans les bois sombres. Cela la réconforta plutôt. Depuis la grotte, ils semblaient l’accompagner partout.
Au milieu du jour, ils arrivèrent dans une clairière. Après la presque obscurité, l’éclat du soleil leur fit cligner des yeux. Ils firent une pause. S’installant au soleil, ils en apprécièrent la chaleur.
   - Mange ! Ça te remettra les idées en place.
Bemba tendit à Mitaou une galette avec un morceau de viande séchée. Cette dernière lui jeta un regard où filtrait la colère. Bemba en fut heureuse. Au moins, elle reprenait du poil de la bête. Les autres mangèrent un moment en silence.
   - Qu’est-ce qu’on fait, demanda Jirzérou ?
   - Comment ça, qu’est-ce qu’on fait ? Mais on continue bien sûr, s’exclama Baillonde. On n’est pas à Nairav.
   - Oui mais, qu’est-ce qu’on va chercher là-bas ?
Tout le monde tourna son regard vers Mitaou qui venait de parler.
   - Je ne sais pas, Mitaou, répondit Riak. La grande prêtresse l’a dit et je ne vois pas d’autre avenir.
   - La grande prêtresse sait tant de choses, ajouta Baillonde. Elle sait ce qui est vraiment bon pour nous et ce qu’il vaut mieux que nous évitions…
   - Oui mais personne ne veut qu’on y aille… regarder, tout le monde nous en veut parce qu’on va là-bas…
    - À moins qu’ils nous en veuillent car on leur fait peur…
Mitaou se retourna pour regarder Bemba qui venait d’intervenir.
   - Comment veux-tu…
   - Regarde ce qui est arrivé, on est encore là. Rma protège nos fils, reprit Bemba. Je suis d’accord avec Baillonde, la grande prêtresse sait ce qu’elle fait.
   - Attention, dit Riak, j’entends du bruit.
Rapidement, tout le monde se tut, mit sa cape et sa capuche et prépara ses armes. Le silence devint total dans la clairière. Pendant un instant, ils doutèrent de l'ouïe de Riak. Ce furent d’abord l’impression d’un murmure. Puis on distingua plus distinctement des voix sans comprendre le sens des paroles.  À n’en pas douter un groupe d’hommes arrivait dans la clairière. Quand ils arrivèrent en plein soleil, ils découvrirent Baillonde, tête nue qui avait une épée plantée devant lui. Ils s’arrêtèrent brusquement. Bien qu’élimés, leurs vêtements étaient propres et bien recousus. Ils se tenaient bien droit et Riak vit que leurs mains sous les pèlerines avaient été chercher les armes.
   - On n’est pas venus pour se battre, dit le premier.
   - On n’est pas là pour se battre, répondit Baillonde.
   - On vient de la région de Delfa, redit l’homme.
   - Nous on arrive de Madine, répondit Baillonde, et on n’a pas toujours été bien accueillis…
   - Alors nous avons la même histoire. On ne veut pas de problème. On va se mettre par-là, expliqua l’homme en montrant l’endroit de la clairière le plus éloigné.
   - Nous restons ici, dit Baillonde.
Le groupe alla s’installer sur un arbre tombé à l’opposé d’où étaient Baillonde et ses compagnons. Chacun reprit sa place tout en gardant un œil sur le groupe en face.
   - Vous avez vu, ils ont des arcs.
Elle chuchotait presque. Riak coula un regard vers les autres.
   - Six hommes, bien armés…
   - Et le port fier, ajouta Baillonde.
   - Et vous en concluez quoi ?
   - Riches et puissants, déclara Baillonde.
   - Alors on va partir maintenant. Autant ne pas nous mettre en danger.
Quand ils prirent le chemin de Diy, les autres avaient sorti leurs provisions. Le plus étonnant était qu'ils avaient gardé leurs capuches baissées.
Une bonne partie de l'après-midi se passa tranquillement. Baillonde avait encore besoin de se reposer régulièrement. Quand le soleil commença à décliner, ils furent rejoints et dépassés par les autres qui marchaient plus rapidement.
   - Ils seront à l'étape avant nous, fit remarquer Bemba.
Riak acquiesça sans plus. Ils firent une pause de plus et le soir était presque là quand ils approchèrent du village. Il y avait une maison tenue par des sœurs. Celle qui les reçut resta loin d’eux et leur fit signe d’aller vers la bâtisse sur la droite.
   - Allez là-bas, vous aurez ce qui vous est nécessaire. Les autres sont déjà là.
Baillonde n’osa pas sortir son laissez-passer. La discrétion lui sembla préférable. Ils se retrouvèrent dans une sorte de grange. Sur un des murs, un passe-plat était installé. Les autres étaient assis à une des tables en train de manger. Quatre avaient brusquement remis leurs capuches quand Jirzérou avait ouvert la porte. Cela mit Riak mal à l’aise. Si son pendentif restait immobile, son instinct lui disait que ce comportement était anormal. Elle interrogea Bemba. L’ouverture du passe-plat lui coupa la parole. Une main posa cinq bols remplis d’un liquide fumant et une miche de pain. Avant même que quelqu’un ait pu s’approcher, le volet claquait dans un bruit sinistre. Baillonde fit signe à tout le monde de s’asseoir. Pendant que les autres s’installaient, il alla chercher les bols.
Ce fut une soirée curieuse. Les deux groupes chuchotaient sans se mélanger, s’observant à la dérobée. Le seul fait marquant fut le regard étonné d’un des hommes quand il découvrit que Mitaou et Bemba disaient un office doucement dans un coin.
Quand la nuit arriva, personne n’alluma de chandelle. Profitant des dernières lueurs du crépuscule, chacun rejoignit son grabat.
Au milieu de la nuit, un des hommes à capuche se mit sur un coude, écoutant le quasi silence. Il sentait un danger. Il allait réveiller les autres quand la lumière de la lune, perçant à travers les nuages, éclaira la grange. Il vit Riak qui semblait danser une dague à la main. Il l’observa un moment. Doucement, il s'allongea et remit son poignard dans son fourreau. Il avait un sourire aux lèvres.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire