Quiloma était perplexe. La mort des quatre guerriers dans le combat contre le roi-dragon était normale. Ce qui le mettait mal à l'aise était ce qu'il avait vu. Que représentaient les pantins noirs que la flamme pâle avait mis en évidence ? Il en parlait avec la Solvette qui lui répondit :
- Les charcs sont perturbés depuis l'arrivée du roi-dragon. Ils vont et viennent entre ici et le monde blanc. Il y a une force là-bas qui les attire et les repousse à la fois. Le roi-dragon est venu. Avant lui, le mal est entré dans le monde. Est-il la réponse au mal ? À moins que le mal ne soit venu parce que le roi-dragon arrivait ?
- Jorohery !
- Quoi Jorohery ?
- Il est apparu dans l'entourage du Prince-majeur au moment de la naissance de l'enfant disparu.
- Que veux-tu dire ?
- Avant c'était un obscur serviteur sans importance. Il est devenu le Bras du Prince Majeur rapidement, trop rapidement à cette époque quand a été lancée la chasse aux ravisseurs. Je suis certain que celui que vous appeliez Tandrag est l'enfant disparu et que Jorohery le cherchait. Je ne sais comment il est arrivé chez Chountic, mais je sais qu'il est l'enfant innommé qui a disparu quand le prince-majeur a voulu le recueillir chez lui.
- Et tu n'as rien fait.
- Non, ma persuasion ne date que du retour du roi-dragon. Je l'ai envoyé vers le dragon quand Yas a attaqué sans être sûr de ce que je faisais.
- Comme toujours, tu as bien agi...
- Je ne sais, la Solvette. Les forces en jeu me dépassent, nous dépassent.
À ce moment là, Sabda entra. La Solvette la regarda :
- Que se passe-t-il ? Tu sembles triste.
- Il part demain ! dit-elle en se réfugiant dans les bras de sa mère.
Discrètement, Quiloma quitta les deux femmes.
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